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 What does the fox say ? ♦ Alexys

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Jules L. Hayworth

Jules L. Hayworth

♦ Messages : 6

♦ Statut : Marié à la femme de sa vie, Dylan ♥
♦ Profession : Mannequin professionnel chez ECBG
♦ Avatar : Francisco perfect Lachowski

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MessageSujet: What does the fox say ? ♦ Alexys   What does the fox say ? ♦ Alexys EmptyJeu 30 Juil - 21:00

Alexys Sasha Foxx
« Je suis venu te voir, parce que quand on réalise qu’on veut passer le reste de sa vie avec quelqu’un, on veut que le reste de sa vie commence le plus tôt possible. »

Identity Card
NOM : Foxx.. No comment OK ? J'en bave suffisamment avec cette putain de chanson. Hein Razmott ?PRENOM : Alexys, mes parents ont choisit un prénom mixte parce qu'ils ont voulu garder le suspens jusqu'à la fin ! Et franchement, je trouve ça plutôt classe ! Mon deuxième prénom, c'est Sasha, mixte aussi. Au moins, ils ne se sont pas foulés !AGE : J'ai passé le cap de la vingtaine, ça y est. Je suis une vieille, mais je l'assume complètement. J'ai donc 30 ans tout pile !DATE & LIEU DE NAISSANCE : Un certain 28 Janvier 1985, à San FranciscoMETIER : Chirurgien Cardiologue, c'est pas trop classe ? Je répare des coeurs toute la journée, et j'adore mon travail !ORIENTATION SEXUELLE : Bissexuelle, hommes, femmes, tout me va. J'ai une tendance particulière pour ces dames, mais j'aime m'amuser de ces messieurs.STATUT MATRIMONIAL : Avant de débarquer à Southport, j'étais en couple depuis quelques mois avec un homme. On s'entendaient plutôt bien, c'était presque l'amour fou. Puis j'ai décidé de rejoindre ma meilleure amie, et il m'a demandé de choisir. Alors je lui aies offert mon plus beau sourire, et je me suis tirée !GROUPE : saisir iciCREDIT : SchizophrenicCELEBRITE : Nina crazy Dobrev

Tell me ...
All about you !
Pourquoi être venu à Southport ? C'est une petite ville ... Tu recherchais quoi ? La tranquilité, le calme ? Ou tu fuis quelque chose ?
D'ordinaire, je ne suis pas adepte des petites villes de campagnes, un peu trop calme. J'aime les grandes métropoles comme San Francisco, New York, et j'en passe. Mais quand il s'agit d'amitié, on peut dépasser n'importe quelles frontières, on est capable du pire comme du meilleur. Je suis venu ici pour ma meilleure amie, Elena Blueberry. La femme de ma vie, je dirais ! Elle a quitté San Francisco sans même me prévenir, mais elle est comme ça. Quand j'ai reçu un appel de son frère me demandant de venir, j'ai pas réfléchis une seconde, j'ai tout plaqué pour venir me perdre dans cette bourgade ! Mais ça va, c'est mignon. J'aime beaucoup !


Quel est ton plus grand secret ?
Ca s'est passé lors de ma troisième année d'internat, donc il y a quelques années maintenant ! Enfin bref, j'étais tranquillement en train d'opérer. Comme d'ordinaire me diriez-vous, sauf qu'en réalité j'avais une arme à feu posée juste derrière la tête. Donc comment dire que garder son self-contrôle est difficile. Au final, plus tard dans la soirée, ce même type m'a retrouvé, et violé dans une ruelle alors que je rentrais chez moi. Je suis tombée enceinte, mais j'ai avorté dès que j'ai su. Ca personnes n'en est réellement au courant.

Behind the Screen
PRÉNOM & PSEUDO : Sandra, la seule et l'unique ! Connue sous le nom de Minouu_♥️AGE : 22 ansTU HABITES OU ? : Alternativement, je vogue entre Aix, Arles et Toulon !TU FAIS QUOI DANS LA VIE ? : Je fais des bulles avec mon nez !COMMENT T'AS CONNU LE FORUM ? : I'm god ok ?DERNIER MOT : What does the fox say ? ♦ Alexys 3609665779


Code:
[color=#ff0000]♦️[/color] [b]Nina Dobrev +[/b] Alexys S. Foxx
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Jules L. Hayworth

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MessageSujet: Re: What does the fox say ? ♦ Alexys   What does the fox say ? ♦ Alexys EmptyJeu 30 Juil - 21:00

Once Upon a Time...


My Story

Chapitre 1.
JUILLET 1988.

« MAMAN !! » J'arrive en courant vers ma mère pour me réfugier dans ses bras, manquant de la faire tombé. Je regarde derrière moi alors qu'Ashton et Avery, mes frères triplés, sont à ma poursuite. Ma mère passe une main délicate dans mes longs cheveux bruns, avant de se baisser à ma hauteur, pour me regarder. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Je regarde par-dessus son épaule, dans un petit sourire narquois. « Ashton et Avery font que m'embêter ! Et c'est même pas drôle ! » Je pouffe de rire, voyant les garçons s'approcher de ma mère, pour lui vider l'intégralité d'une bouteille d'eau, avant de partir en courant. Ma mère hurle soudainement, surprise et je pars en courant moi aussi. « Bande de petits... » Ma mère ne termine pas sa phrase, et nous nous réfugions dans notre chambre, glissant chacun sous nos lits. Je plaque une main sur ma bouche pour ne pas rire, fixant mes frères l'un après l'autre. Ashton est à peine plus grand qu'Avery, mais tous les deux un peu plus grands que moi. Je suis la dernière des trois à être venue au monde, et ils ont tendance à me surprotéger. Ils ont toujours été comme ça, depuis la crèche il me semble. Ils se ressemblent tous les deux comme deux gouttes d'eau, on les prend souvent pour des jumeaux, mais maman n'arrête pas de répéter que nous sommes des triplés. Malgré ça, je ne suis pas à l'écart, ils m'ont toujours mit en avant.

La porte de notre chambre s'ouvre, et nous tentons de faire le silence le plus total. « Mais où sont-ils cachés ? » La voix de maman résonne dans la chambre, et je me mords les lèvres alors qu'elle m'attrape le pied. « AAAAAAAAH ! » Je me suis faite avoir. Je sors alors de dessous le lit, le sourire aux lèvres. Ma mère est là, trempée, mais elle ne semble pas si en colère que ça. L'été nous réussi en général. « Où sont tes frères mademoiselle ? » Un petit coup d'oeil machinal vers leurs lits, et je hausse les épaules à l'égard de la jeune femme. « Je sais pas. » Je souris néanmoins, alors que la voix d'Avery ressort dans la pièce. « On est sous le lit ! » Lui, et la discrétion ça fait deux. J'écarte les bras, en secouant la tête. « Je savais pas, moi ! » L'innocence même ! Je regarde ma mère sortir les garçons de leurs cachettes. Ashton fronce les sourcils en croisant les bras, manifestement, il boude. « Mais c'est même pas drôle ! Fallait pas le dire Avery ! » Là-dessus, il n'a pas tord. Je me dandine sur moi-même, les mains jointes dans le dos alors que je regarde mes frères. « J'ai faim maman. » Je me tourne vers celle-ci dans un large sourire, angélique. Elle me prend par la main, pour m'entraîner dans la cuisine, bien que mes frères nous suivent de près. « C'est l'heure de goûter, donc tout le monde se calme, et on remet les pendule à zéro. » Je hoche la tête, filant m'asseoir sur une des chaises de la cuisine. Je meurs de faim, enfin... c'est seulement de la gourmandise. Mais la nourriture et moi, nous ne formons qu'un. Une histoire d'amour, la plus belle histoire d'amour sans doutes ! Ô toi ! Jolie madeleine à la fraise, si tu savais comme je t'aime. Comme je te vénères. Tu vas remplir mon ventre, et j'aurais encore faim dans cinq minutes ! Ô toi ! Beignet au chocolat qui satisfait mes papilles, tu es mon dieu, mon unique dieu ! « Mangeeeeer ! » Ma mère me regarde faire alors que je mords brutalement dans mon beignet. Oh god ce que c'est bon ! Je ferme les yeux, savourant ce petit plaisirs, mes pieds balançant dans le vide.

Chapitre 2.
OCTOBRE 1990.

Assise en tailleur dans la cours de récréation, je regarde certains enfants qui passent et repassent devant moi en courant. C'est tellement trop injuste de ne pas pouvoir bouger. Ashton se rapproche de moi, et j'esquisse un faible sourire. « Tu viens joué ? » Je plante mon regard dans les yeux bleus de mon frère. Il est sérieux ? Il vient me narguer jusque ici ? Je détourne les yeux vers la maîtresse assise sur le banc, et finis par hocher la tête dans un petit sourire. Je me lève discrètement, et mon frère m'attrape la main pour que l'on s'éclipse. « Mademoiselle et Monsieur Foxx ! » Je me raidis en entendant la voix de la jeune femme, et commence à partir en courant aussi vite que possible. Bien entendu, elle connait mes cachettes, sinon c'est pas drôles. Je finis par ralentir ma course et me retourner vers la maîtresse. Apparemment, ça ne la fait pas vraiment rire. Je bats des cils, mais rien ne marche. Je crois que c'est la plus dur maîtresse que j'ai croisé dans mon enfance. « Est-ce que je t'aies dit de te lever ? » Je l'entendant gronder, et me pince les lèvres. « Non. » Pourquoi tenter de lui mentir, c'est peine perdue. « Mais c'est pas de ma faute. C'est Ashton, il m'a dit de venir jouer. Et... » « N'accuses pas ton frère, demoiselle ! » Elle me pointe du doigt, et je soupire. Mes frères se rapprochent de nous, comme pour essayer d'analyser la situation, et voir pour me défendre. Je détourne les yeux sur eux, le regard noir. Je peux me défendre seule ! « Je suis encore très punie ? » La jeune femme se met à ma hauteur, et je soutiens son regard. J'aime défier les gens du regards, adultes ou enfants, c'est la même chose. Certains ont même dit à ma mère que plus tard, j'aurais un sacré caractère. « Non. Mais ne t'avises plus de ne pas m'écouter. Compris ? » Je hoche la tête, et tourne les talons pour partir avec mes frères. J'ai juste l'impression d'avoir deux gardes du corps avec moi. Nous nous réfugions dans notre coin, et je m'assois en croisant les bras. « Vous auriez pu m'attendre ici. » J'ai juste envie de les incendier. « Je peux me débrouiller toute seule ! » Avery hausse les épaules, et Ashton s'assoit sans rien dire. J'ai beau être plus petite qu'eux, je ne me laisse pas faire. J'ai envie de leur hurler dessus en vérité, mais leurs petites têtes finissent par me faire sourire. « Bon allé. On joues à quoi ? » Non, parce que je ne veux pas m'être enfuie pour rien non plus.

« Mademoiselle Alexys Sasha Foxx ! Viens par ici. » Je regarde ma mère, qui me fait signe de venir. Je n'aime pas trop ses sourcils froncés comme ça. Je baisse finalement les yeux, et me rapproche finalement d'elle. « Oui, maman ? » Tenter l'innocence. Elle se met à ma hauteur, et je distingue bien assez bien son regard en colère. « La maîtresse m'a dit que tu avais quitté ta punition ? Pourquoi tu as été punie ? » Et mince... Ils parlent un peu trop entre eux les adultes. Je hausse les épaules, et me dandine sur moi-même. « Parce que j'ai tiré les cheveux de Leeloo. » Leeloo, c'est ma meilleure amie d'enfance, on est inséparables. Mais il a juste fallut aujourd'hui qu'elle ne soit pas d'accord, et je lui aies tiré les cheveux. Une manière pour moi d'exprimer mon mécontentement. Je suis loin d'être une peste, il ne faut pas croire. Mais je suis comme ça, je n'aime pas que l'on me tienne trop tête. « Ce n'est pas bien, tu le sais. » Je soupire, et finis par hocher la tête. « Oui maman. » La porte d'entrée s'ouvre, et je me retourne. Mon père est là, dans son magnifique treillis. Je ne le quitte pas des yeux et finis par courir vers lui lorsqu'il se baisse pour me réceptionné. « PAPA !! » J'ai bien cru que je ne le reverrais jamais. Je passe mes petits bras autour de son cou, et lui embrasse la joue. Ca c'est une surprise géniale. Il me caresse le dos, puis les cheveux. « Coucou ma jolie princesse. » Ma mère porte une main à sa bouche, et elle se rapproche de nous pour venir se réfugiée dans les bras de mon père. Ashton et Avery débarquent enfin, et s'accrochent à ses jambes. Voilà six mois qu'il est partie à l'armée. Six longs mois, où il m'a tellement manqué. Je finis par descendre de ses bras, et esquisse un petit sourire. « Ca va mes trésors ? » Il embrasse ma mère, et je grimace. Mon père est grand, les cheveux blonds, les yeux bleus. Les garçons ont tout prit de lui, sauf les cheveux bruns, mais papa ne cesse de répéter qu'ils vont blondir en vieillissant, moi aussi peut-être. C'était toujours joyeux les retrouvailles. On a beau avoir fait la plus grosse bêtise du monde, quand il arrive, tout le monde oublie tout, et on profite de sa présence. J'admire le courage de mon père, un vrai héro. Héro qui décèdera quelques années plus tard au combat, en Afghanistan. Une période très dure de ma vie. Très dure pour nous tous, où il a fallut qu'on réapprenne à vivre sans lui. Ma mère elle, s'est remariée avec son meilleur-ami, et ils ont eu un enfant ensemble.Une autre petite fille, une vraie peste qui me pourrie l'existence. Mes frères l'adorent, mais je la hais plus que tout au monde. Elle a prit ma place, elle a prit ma mère. La vengeance est un plat qui se mange froid paraît-il.

Chapitre 3.
JUIN 2003.

Chère Mlle Foxx,

Nous avons le plaisirs de vous informer que vous avez été admise à l'université de Médecine de San Francisco. La rentrée se fera ce 24 Juillet 2003, à 09h. Toutes nos félicitations.

La direction.

Une lettre courte en soit. Je relève les yeux, et me mords la lèvre. Mon dieu, mon rêve est juste en train de se concrétisé ! Je sens mes yeux s'embuer et je saute au cou d'Avery. « BORDEL !! Je suis acceptée !!! » Mon frère grimace, et finis par pouffer de rire. Il a l'air content, et ça me fait chaud au cœur. Je recule un peu, et il m'embrasse le front. Faut que je le dise à tout le monde, et que je fasse une fête digne de son nom. « Je t'ai dit que tu étais la meilleure, non ? » Je hoche la tête, les lèvres pincées. Maintenant, il va falloir annoncé la nouvelle à ma mère. Lui dire que je quitte le cocon familiale, pour m'épanouir dans ma vie d'étudiante. Je sais qu'Avery me soutiendra. Il l'a toujours fait, dans n'importe quelle démarches. « A table ! » La voix de ma mère résonne dans la maison, et nous nous dirigeons vers la salle à manger. Evidemment, Marc est là, avec Hayley. Un vrai prénom de pétasse, se mariant parfaitement à ses cheveux blonds platines. Je m'assois en face d'elle, la gratifiant d'un magnifique sourire hypocrite. Elle a beau être ma demi-sœur, je ne la supporte vraiment pas, c'est plus fort que moi. Ma mère pose le plat sur la table, et commence à nous servir. Je me racle la gorge, assiette tendue. « Tu comptes reprendre le travail un jour, maman ? » Mon beau-père me fusille du regard, suite à ma question. J'esquisse un sourire mesquin alors qu'il gronde. « Il est hors de question que ta mère reprenne le travail ! » Un vrai coq. J'éclate néanmoins de rire, et plante mon regard dans le sien. « Faut redescendre un peu mon grand, c'est pas l'armée ici ! Tu captes pas qu'on vit un peu dans la merde, depuis que t'es là ? » Ma mère repose l'assiette, et ma tête part sur le coté. Je porte une main à ma joue, et me lève subitement. « Alex, je voulais pas... » Le regard embué de larmes, je repousse ma chaise violemment contre la table, puis lui pose la lettre devant les yeux. « Rassurez-vous. Je quitte la maison, dès demain je me cherche un appartement. » Je crois voir Marc retenir un rictus débile, et lui jette la panière à pain dans la figure. « Vas te faire foutre Marc ! T'as eu ce que tu voulais ? Très bien ! Oh ! Et vous savez quoi ? J'ai léché un vagin hier soir, et j'ai tellement adoré ça ! » Mon beau-père se lève, et s'appuie sur la table. Elle est loin l'époque où il me cajolait, essayait de prendre la place de mon père. « Tu n'es qu'une petite traînée. » Sans rien prévenir, Ashton bondit sur l'homme pour le ruer de coups. C'est pas vrai bordel... Je grimace, et attrape mon frère par l'épaule. « Je peux me débrouiller, arrêtes ! » Je lui donne une petite tape derrière la tête, et finis par quitter la salle à manger, excédée. Il est vraiment temps que je quitte cette maison. Je ne les supporte plus.

La valise ouverte, je range mes affaires dedans comme je peux. Voilà quelques jours que j'ai réussi à trouver un appartement, pas très grand, mais plutôt sympathique. Je peux dire merci à l'héritage de mon père. La porte de ma chambre s'ouvre, mais je prends pas le temps de me retourner. « Alexys ? Ca fait quatre jours que tu n'as pas prononcé un mot... » Je relève la tête en soupirant. Mais bordel qu'on me foute la paix. Je me dirige vers mon armoire et prends une pile de vêtements. « Pourquoi ? Pour que tu me refoutes une gifle ? Non merci. » Je jette un regard furtif vers la jeune femme, et range mes vêtements dans ma valise. J'ignore si je vais réussir à la soulever, mais je m'en tape. Ashton et Avery sont là, eux. « Je suis désolée... » Je hausse les épaules. Je m'assois finalement sur mon lit, et elle se rapproche de moi. « Depuis la mort de papa, t'as complètement changé. Surtout depuis que t'es avec lui. Tu ne m'aurais jamais giflé avant. Et tu ne te serais jamais laissée faire. » Je soupçonne le fait que ma mère ait peur de lui. Je rabats mes jambes contre sa poitrine, et lâche un nouveau soupire. « Il ne te rend pas heureuse maman. Fais attention à toi. S'il te plait. » Malgré tout, j'aime ma mère plus que tout. Elle passe ses bras autour de moi, et je me laisse aller contre elle. Voilà tellement longtemps que je n'aies pas retrouvé ses bras protecteurs, et aimants. Des larmes ruissellent sur mes joues, mais je les essuies par fierté. « Tu ne m'en veux psa ? » Je souffle doucement. « De quoi donc ? » « D'aimer aussi les femmes. Marc pense que je suis une traînée, mais c'est peut-être vrai. » Ma mère me redresse le visage pour me regarder attentivement, caressant ma joue du bout des doigts. Je discerne bien son regard, et je finis par sourire. « Tu aimes qui tu veux, ma puce. Ca ne fait pas de toi une traînée, j'en aies d'ailleurs touché deux mots à Marc. » Sans prévenir, je viens me réfugier une nouvelle fois dans ses bras, les yeux clos. Elle va tellement me manqué. « Je t'aime maman. Je te promets de te venir te rendre souvent visite. »

Chapitre 4.

Je marche silencieusement dans les rues de San Francisco. Il est tard déjà, et je n'aies qu'une hâte c'est de rentré à la maison. Sac à main sur l'épaule, je ne peux m'empêcher de lancer quelques regards aguicheurs à certains jeunes hommes que je croise dans la rue. Si ils savaient... Je me mordille les lèvres, repensant à la soirée que j'ai passé hier, Dimitri est un sacré coup au lit, sans rires. Je sursaute en entendant une porte s'ouvrir, et quelqu'un se faire jetée dehors. Visiblement d'un bar. Je me rapproche pour mieux apercevoir la scène, alors que la personne bat des bras, insultants le barman à pleins poumons. Encore quelqu'un d'ivre mort, qui n'est pas d'accord avec les horaires de fermeture. Je fronce les sourcils lorsque j'arrive à sa hauteur. Un joli petit bout de femme, qui galère à tenir debout. Elle est plutôt mignonne, ses longs cheveux blonds qui retombent sur ses épaules, son visage angélique, tiraillé par l'alcool à ce moment même. « Eh ! » Je pose une main sur son épaule, déclenchant un sursaut chez la blondinette. « Ca va aller ? » Elle me fixe de ses grands yeux bleus, et je ne peux m'empêcher de sourire. J'ignore si elle est réellement en état de répondre à mes questions. Je la prends par la taille, et commence à marcher vers mon appartement. « Tu m'emmènes où, toi ? J'te connais pas ! » Je hausse les épaules, et la regarde du coin de l'oeil. « Je t'emmène à l'abri. Tu vis où ? » La jeune femme ne me répond pas. Bon... Niveau conversation, on peut faire mieux. Arrivées chez moi, je l'installe dans mon lit, et lui apporte une bassine que je dépose juste à coter. J'ai pas vraiment envie qu'elle pourrisse mes draps de vomis. Je la regarde attentivement, et caresse son front. Elle a l'air un peu paumée. « Tout va bien. T'es en sécurité. » Je murmure pour la rassurer, et elle ferme enfin les yeux.

Mon réveil sonne brutalement, et je me précipite pour l'éteindre. Encore une fois, la nuit à été trop courte. Je regarde la blondinette de la veille, allongée en étoile de mer dans mon lit, et esquisse un sourire. Discrètement, je fouille pour prendre des affaires dans mon placard, et file me doucher. Il faut que j'appelle Ashton et Avery pour leur raconter mon épopée d'hier soir. Ils vont être jaloux. J'ignore combien de temps je passe sous la douche, mais je dois m'activer un peu. La fac ne m'attendra pas. Dans la cuisine, je regarde le café couler avec la plus grandes des attentions. Bordel, il ne peut pas se dépêcher ? J'attrape un paquet de gâteaux et le pose sur le plan de travail, profitant pour grignoter un peu. Je sors de quoi petit déjeuner pour la belle inconnue, sait-on jamais. Elle a l'air maigrichonne un peu. Je prends une tasse de café et m'assois tranquillement, grimaçant à chaque gorgées. Je n'aime pas ça, mais j'en bois tout les jours, allez savoir pourquoi. Mes lèvres s'élargissent quand je vois la blondinette sortir finalement, elle fait un peu peur au réveil, mais ça passe encore. « Oh, tu es réveillée ? » Je me mords la lèvre sans la quitter des yeux. Je plisse le nez quand elle recule, après-tout, je la comprends. C'est dur de se réveiller dans un endroit inconnu, avec une totale inconnue. « Je suis pas une psychopathe, si c'est ce que tu penses. Et t'es pas mon genre. Je les préfère plus grands et avec un pénis entre les jambes. » Totalement faux. Mais sait-on jamais si elle fait partie de cette bande de furieux. « Je m'appelle Alexys. » « Elena... » Ah ! Elle a donc un prénom ! Je souris de nouveau, et croque dans un biscuit. « Je … Euh, comment j'ai atterri ici ? » Je me lève pour aller dans la cuisine, et lui prendre une tasse. Je me resserre au passage. Evidemment, c'est normal qu'elle ne se souvienne pas vraiment, vu son alcoolémie d'hier. « Tu avais beaucoup bu hier soir … Et tu n'arrivais même plus à marcher, alors quand le barman t'as jeté dehors, je me suis dit que je pouvais pas te laisser comme ça, donc je t'ai ramené dans mon appart. » Je hausse les épaules, et lui tend la tasse. Je bois une gorgée de café, grimaçant à nouveau. « Je déteste le café ! » « Pourquoi tu t'en sers, alors ? » Je hausse les épaules, et elle pouffe de rire. « Vas savoir. Une habitude comme une autre. » Je termine rapidement ma tasse et la pose dans l'évier. « Et … Merci. » Je secoue la tête à ses remerciements. J'allais pas la laisser dans la merde, non plus. « Tu peux prendre une douche si tu veux. Et après, je te ramène chez toi ? » Je lui indique vaguement la salle de bain du doigt. « Non. C'est gentil, mais je préfère marcher... » Je la fixe attentivement, et commence à rassembler mes affaires. A cette allure là, je vais être à la bourre complet. « Comme tu veux. T'as un numéro de portable ? Qu'on reste en contact, si jamais un jour t'as envie de boire comme un trou, je serais ravie de t'accueillir encore. » Je me regarde rapidement dans la glace, et remets une touche de maquillage sur mes lèvres. Je me retourne vers Elena dans un petit sourire. « Je n'ai pas de téléphone ... » « Tu vis à la rue ou quoi ?! » J'avoue être surprise. Nous sommes dans les années 2000, et avec toute cette technologie, c'est étonnant de rencontrer des jeunes sans téléphones. Je hausse néanmoins les épaules, et lui laisse le double des clefs. « Bon alors je suis étudiante en médecine. Et tu connais mon adresse … Donc si jamais, passe à la fac ou chez moi. » Elena me regarde, et je ne peux m'empêcher de sourire. Elle est toute mignonne, faut l'avouer. « Déposes les clefs dans la boite aux lettres en repartant. Je dois filer. Oh ! Et si tu veux des fringues propres, fouilles dans mon placard ! » J'attrape mon sac à main, et enfile mes talons, avant de passer la porte d'entrée.

Chapitre 5.

La salle d'opération est plus que silencieuse. Je regarde chaque membres de la salle, notamment ma titulaire. Elle est blanche comme un linge. Je ne l'ai jamais vu dans un tel état. J'ignore à quoi je dois ressembler exactement. Le canon de l'arme m'appuie derrière la tête, et je baisse les yeux sur ma patiente. C'est dur de se concentré dans ce genre de situations, je sais qu'au moindre faux pas, je risque d'avoir une balle de 9mm planté dans le cerveau. J'inspire profondément, et commence à ouvrir le thorax de ma patiente. Je ne suis qu'en troisième année d'internat, et c'est l'épreuve la plus difficile de ma vie, je crois. Dehors, c'est l’hécatombe, des médecins, ou des infirmiers gisent sur le sol, j'aimerai les secourir mais c'est impossible. Je prie intérieurement pour qu'aucuns d'eux ne meurt. J'ai juste l'impression que ma vie peut s'arrêter à chaque secondes. Le temps me semble interminable. Et finalement, je referme la patiente, reposant le scalpel sur la tablette en inox. Je lève les mains en l'air. « Elle est hors de danger, l'opération a été un franc succès. » J'annonce, du plus calmement possible. Je ferme les yeux, et serre les dents. Le canon s'abaisse enfin, et je me permets de respirer. Je me recule de la table, et ose enfin affronter le regard du tireur. « Permettez-vous qu'on sorte d'ici, et qu'on amène votre femme en salle de réveil ? » A ma grande surprise, il hoche la tête. Je regarde les infirmiers, et leur fait signe de sortir. Je reste face à l'homme. « Je sais que la police est à l'extérieur. » Donc en gros, je ne sortirai pas indemne d'ici. « Je peux vous faire sortir par derrière. » Il acquiesce, et je soupire de soulagement.

La fin de la journée sonne enfin. Le calme est revenu dans l'hôpital, même si la tension reste palpable. Je regarde mon collègue, et ami, caressant tendrement ses cheveux alors qu'il est allongé dans ce lit. « Tout va bien se passer. » Je murmure, les larmes coulent doucement sur mes joues. Je m'en veux de pleurer face à lui, de n'être plus rien. J'embrasse son front et sors enfin de sa chambre, un peu perdue. Je n'aime pas l'idée de le laisser seul ici. Et dès demain, nous ferions en sorte que cette ordure soit derrière les barreaux. Je passe les grandes portes de l'hôpital, et commence à marcher, les mains dans les poches. J'ai hâte de rentrer chez moi, et de prendre un bon bain. Les yeux rivés sur le sol, je ne me rend pas compte de l'homme en face de moi, et le percute. « Tiens, mais qui voilà ? » Je trésaille en reconnaissant sa voix. Je lève les yeux vers lui, sans un mots. « Le sexy docteur. » Je me détourne pour l'éviter, mais il se poste de nouveau en face de moi. « J'ai sauvé votre femme, maintenant foutez-moi la paix. » Il se met à rire bruyamment. Je me détourne de nouveau, mais sa main se pose sur ma gorge. Instinctivement, je pose mes mains sur son poignet, déglutissant difficilement. « Lâchez... moi ! » Je peine à articuler, et il m'entraîne dans une ruelle peu éclairée. Ses mains vont et viennent sur mon corps, et la nausée me prend. Ses lèvres parcourent mon cou de manière dégoûtante, il relève ma jupe, et ses doigts tirent sur ma petite culotte en l'arrachant. J'ai l'impression que le tissus brûle ma peau. « Restes tranquille, petite pute. » Je me débats du mieux que je peux, et finis par le repousser d'un coup de pied. Le regard qu'il me lance à cet instant me fait peur. Je commence à courir, mais il plus rapide que moi, et m'attrape en me faisant tomber. Il me retourne violemment pour que je sois face à lui, m'arrachant le haut. « LACHEZ-MOI ! » Je hurle de toutes mes forces, mais il plaque une main sur ma bouche. Un cri s'échappe de mes lèvres quand je le sens en moi, et les larmes coulent sur mes joues, sans que je ne puisse rien dire.

J'arrive enfin dans mon immeuble. Me tenant les bras, et essayant de garder mes vêtements le plus contre moi. Je me sens vidée, complètement vidée. Comme s'il avait aspiré mon âme en me violant. J'ouvre la porte d'entrée de mon appartement, Elena est là elle aussi. A son regard, je vois bien qu'elle a forcément comprit. Il suffit de voir ma tête, et mes vêtements déchirés. Elle s'approche de moi, et je m'effondre à genoux, en larmes. « Oh mon dieu. » Elle me serre dans ses bras, refermant rapidement la porte. Ses mains caressent mes cheveux, comme pour me rassurer. « J'ai horriblement mal... » Je crois que c'est la première fois que ma coloc me voit dans un tel état. J'inspire profondément, essayant de calmer mes larmes, mais c'est impossible. Je me sens sale, pourrie de l'intérieur. La jeune femme m'aide à me lever, et me dirige vers la salle de bain. Je me laisse faire alors qu'elle me déshabille, et je glisse dans la baignoire, les jambes contre ma poitrine. « Qui t'a fait ça.. ? » Je sens bien sa colère au fond de sa voix. Je ferme les yeux quand l'eau coule sur ma peau. Je crois que je suis totalement incapable de lui répondre. Je déglutis difficilement, les sanglots reprennent. Elena me frotte le corps pour me laver. « Je... Il... » Il m'a violé, cet enculé m'a violé. Je rouvre les yeux pour regarder ma meilleure amie, et prends instinctivement sa main libre, comme pour me rassurer. Je la pose sur ma poitrine, et ferme les yeux. « Qu'est-ce que tu fais ? » Je me masse le sein avec sa main, mais rien ne vient. Aucuns désires, rien. Il m'a anéantit. « Je peux dormir avec toi... Ce soir ? » La jeune femme acquiesce, au moins, cette nuit je ne serais pas seule.

Assise sur les toilettes, je fixe le test pendant de longues minutes. Elena est là, contre l'encadrement de la porte, elle attend elle aussi. J'ai l'estomac complètement en vrac, ce retard, ces vomissements matinaux. Ca ne peut pas être ça. « Deux barres, c'est quoi ? » La jeune femme regarde la boite, et je la sens blêmir. Elle n'a même pas besoin de me répondre. Je jette le test à travers la pièce en hurlant aussi fort que possible. « JE VAIS LE TUER !! » Ce connard m'a mise enceinte. Je me lève brutalement, remettant ma culotte et mon jeans. « Calmes-toi. » C'est facile à dire ça. Je touche mon ventre avec dégoût. Bien sûr, cet enfant n'y est pour rien. Mais je le hais de toutes mes forces. « Je veux me le faire enlevé. » Et je sais qu'à l'hôpital, mes collègues me le feront. « Ne me lâches pas Elena. Tu voudras bien venir ? » Ma meilleure amie me prend dans ses bras, et je me laisse allé contre elle. C'est la pire nouvelle qui ai pu me tomber dessus. Si j'en parle aux garçons, ils vont devenir fous, et je ne veux pas les perdre. Pourtant, à cet instant, j'ai juste envie qu'ils soient là, eux aussi.

Chapitre 6.
AVRIL 2015

Assise sur un brancard de l'hôpital, je peine à rester éveillée. Ma garde a été longue, et l'opération d'urgence également. Plusieurs heures de stress intensif, plusieurs heures à rester debout et concentrée. Laissez-moi mourir en paix ! Je ferme les yeux quelques secondes, songeant à diverses cupcakes que je vais engouffrer, sur le chemin du retour. Mon dieu, qu'est-ce que je peux en rêver depuis trois heures du matin. Mon téléphone se met à vibrer, et je soupire. On ne peut décidément jamais être tranquille. Maël Blueberry, qu'est-ce qu'il me veut ? « Je te préviens Blueberry, que t'as intérêt d'avoir une bonne excuse pour me déranger ! » Je lâche menaçante. C'est le petit frère de ma meilleure amie, et nous nous entendons plutôt bien. Ca avait été une vraie surprise de découvrir son existence, même si Elena m'en avait brièvement parlé par le passé. Elena me dit tout, je sais tout d'elle, comme elle sait tout de moi. Mais voilà, depuis quelques mois, ils ont quittés San Francisco, d'après la jeune femme, ils seraient à Southport, une petite ville de campagne. Je grimace rien qu'en y repensant. Maël semble totalement paniqué à l'autre bout du téléphone, je ne l'ai jamais entendu comme ça. « Alexys. Faut que tu viennes à Southport. Elena a fait une tentative de suicide, elle a besoin de toi. » Une quoi ? Je respire bruyamment au téléphone, et je me lève d'un bond. « J'arrive. » Je raccroche, et file vers les vestiaires pour me changer. Sur le chemin, je croise mon chef. « Vous n'êtes pas de garde ? » « Je démissionne, chef. » Sans en dire plus, je le contourne et me précipite vers l'extérieur de l'hôpital. Elena a besoin de moi, et je ne peux pas la laisser comme ça. Sur le chemin, j'appelle mon homme, lui indiquant que je quitte la ville, et il ne tarde pas à me rejoindre. Il est là, beau comme un dieu, ses yeux bleus me perçants de part en part. Il me supplie de ne pas l'abandonner, de ne pas partir, mais je crois qu'il n'a jamais comprit l'importance de ma meilleure amie, à mes yeux. Je croise les bras sur ma poitrine, sans lâcher son regard. « Alors c'est terminé. Tout est finit. Me demande pas de choisir, tu sais que c'est elle. » Je souffle d'un ton calme. J'esquisse un bref sourire, et tourne les talons pour me rendre à l'aéroport. Je viens de tout plaquer à San Francisco, pour la rejoindre, pour m'occuper d'elle. J'arrive bébé. Tiens le coup.
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Dylan Hayworth

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MessageSujet: Re: What does the fox say ? ♦ Alexys   What does the fox say ? ♦ Alexys EmptyJeu 30 Juil - 21:40

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Jules L. Hayworth

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MessageSujet: Re: What does the fox say ? ♦ Alexys   What does the fox say ? ♦ Alexys EmptyJeu 30 Juil - 23:23

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