CASSANDRE ✖ and it burns in my chest: i'm homeless.
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Staff ♦ Reine des Neiges
Cassandre McCorner
♦ Messages : 35
♦ Statut : J'ai un flingue. ♦ Profession : Officier de police, profiler pour le FBI. ♦ Avatar : gemma arterton
Sujet: CASSANDRE ✖ and it burns in my chest: i'm homeless. Dim 19 Juil - 20:23
CassandreMcCorner
« lay my head down in the darkness,like so many nights before this ... in this bed where i rest, i'm homeless. »
Identity Card
NOM : McCorner. ❖ PRENOM : Cassandre. ❖ AGE : 30 ans. ❖ DATE & LIEU DE NAISSANCE : Ici-même, à Soutphort, en 1985, le 4 juillet. ❖ METIER : Agent du FBI, appartenant au département des sciences du comportement, désormais officier de police à Southport pour une durée indéterminée. ❖ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. ❖ STATUT MATRIMONIAL : J'ai un flingue. ❖ GROUPE : Superheroes. ❖ CREDIT : tumblr & stolen paradise pour l'avatar ❖ CELEBRITE : Gemma Arterton
Tell me ... All about you !
Pourquoi être venu à Southport ? C'est une petite ville ... Tu recherchais quoi ? La tranquilité, le calme ? Ou tu fuis quelque chose ?
J'ai pas eu le choix. De base, je suis née ici. Déjà, naître dans ce trou paumé, c'est un obstacle à la vie, mais passons ... J'avais réussi à me tirer, à m'en aller, à faire ma vie ailleurs, et je m'en tirais plutôt bien. J'avais tout pour moi, faut le dire. Un bon métier, certes difficile à supporter moralement et physiquement, certes dangereux, mais qui me passionnait. Un bon salaire, un bon appart ... Bon, une vie sentimentale proche du néant, mais quelle importance ? J'étais bien. Puis tout a foiré, mon erreur, et mon responsable a décidé qu'un peu de repos me ferait du bien. Il m'a rétrogradé, ce con, et il m'a muté ici-même. Je suis pas certaine qu'il sache que c'est ma ville natale, quoi qu'avec lui, je m'attends à tout ... Le fait est que me revoilà, même si j'espère ne pas rester longtemps.
Certains parlent de destin, d'autre d'aléas de la vie ... Parfois, on l'appelle le hasard. Est-ce que tu y crois ?
Honnêtement, non. Je pense que tout ce qui nous arrive est de notre faute. Je ne dis pas qu'on le mérite ou non, ce n'est pas une question de mérite ... C'est une question de choix et de décisions. Si une connerie vous arrive, c'est que vous avez fait le mauvais choix, pris la mauvaise décision, vous n'avez pas été assez prudent. Le destin, c'est des conneries.
Behind the Screen
PRÉNOM & PSEUDO : Doriane/Dow, mais appelez moi Dodo ! ❖ AGE : 22 ans. ❖ TU HABITES OU ? : Là où y'a les cigales. A Aix en Provence ! ❖ TU FAIS QUOI DANS LA VIE ? : Je suis animatrice enfants ! ❖ COMMENT T'AS CONNU LE FORUM ? : Je suis la chef ! (enfin une des chefs !) ❖ DERNIER MOT : TARTIFLETTE ! ❖
Dernière édition par Cassandre McCorner le Dim 19 Juil - 21:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: CASSANDRE ✖ and it burns in my chest: i'm homeless. Dim 19 Juil - 20:24
Once Upon a Time...
My Story
Elle adore la musique, et passe ses journées à chanter quand elle n'a rien de mieux à faire ♣ Elle ne supporte pas les portes entre ouvertes, c'est fermé ou ouvert, mais pas entre les deux ♣ Elle est très observatrice et repère souvent les détails que personne ne voit, ce qui agace souvent les gens parce qu'elle ne peut pas s'empêcher d'analyser TOUTES les personnes qu'elle croise ♣ Son pêché mignon, c'est les cerises, elle pourrait se damner pour en manger ♣ Elle adorait courir, mais depuis le drame, elle n'a pas encore osé s'y remettre ♣ Si elle force souvent les gens à se confier, elle est, en revanche, assez secrète concernant ses propres émotions ♣ Dans sa jeunesse, elle a souvent donné du fil à retordre aux habitants de Southport à cause de son caractère espiègle et non conventionnel ♣ C'est une femme très attachante, à son grand malheur ♣ Elle est assez froide et sauvage d'apparences, mais quand on la connaît, c'est un vrai clown ♣ Elle ne se sépare quasiment jamais de son flingue ♣ Elle n'est pas très famille, elle préfère ses amis, néanmoins, elle tuerait pour son frère ♣ Elle a un chien, Harley. ♣ Les enfants la mettent mal à l'aise, elle ne sait jamais comment agir avec eux ♣ Elle cuisine très bien ♣ Elle adore faire des grimaces, souvent à des moments inattendus ♣ Quand elle est nerveuse, elle a tendance à papillonner des yeux ♣ Elle déteste dormir sur le dos ♣ Elle ne l'avoue pas, mais c'est une accro aux dessins animés Disney et aux histoires de princesses, même si elle sait que la réalité est plus dure que ça.
La croyance en une origine surnaturelle du mal n’est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités.
« Eh la nouvelle ! » Je relève les yeux du dossier que je suis en train d'examiner, haussant un sourcil. Le type qui vient de m'interpeller est Clark, grand costaud de 34 ans, agent du FBI depuis presque dix ans -autant de temps que la différence d'âge qui nous sépare. « T'es sûre d'avoir ce qu'il faut pour ça ? » Ajoute t'il en désignant les photos que j'ai sous les yeux. Je baisse le regard sur les clichés, les observant d'un air neutre. J'en ai déjà vu, des photographies du genre, lors de mes études, mais ça avait des années … Ça paraissait lointain, moins réel qu'aujourd'hui. Mais je refuse de me laisser avoir, j'aime ce métier et maintenant que j'ai enfin la chance de le faire, il est hors de question que je me montre trop faible pour aller jusqu'au bout. « Je suis la meilleure de ma promotion. » Je réponds, en reportant mon regard sur lui. « Je sais qu'il y a une grande différence entre les études et le terrain, entre la théorie et la pratique. Mais être la meilleure de ma promotion fait que j'ai une volonté de fer, et une force d'esprit que d'autres n'ont pas. J'ai ce qu'il faut pour ce métier. » Clark sourit, posant une main sur mon épaule. « Allez viens, Gibbs nous attends pour une première ébauche du profil de ce cinglé. » Je hoche la tête, me levant de mon siège. C'est ma première enquête depuis que j'ai intégré le FBI … Je mise beaucoup dessus, c'est vrai.
Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés ... Ma respiration est haletante. J'ai froid, j'ai faim et tout mes muscles sont engourdis. J'essaie de bouger les poignets, mais une violente douleur dû à la pression de mes liens m'oblige à m'arrêter. Je serre les dents, me concentrant sur les bruits que j'entends autour de moi, essayant de faire abstraction de cette comptine française qui tourne en boucle. La belle que voilà, la laiss'rons nous danser? Je frissonne, sentant mes yeux s'embuer à travers le bout de tissu qui me cache la vue. Une larme roule sur ma joue, mais je m'obstine à ce que ce soit la seule. Je refuse de pleurer, je ne veux pas prendre le risque qu'il voit que je suis vulnérable, bien que je sois déjà à sa merci, en vérité … J'ai froid, il y a beaucoup d'humidité … Je dois être dans une cave, ou quelque chose du genre. En bois, parce que ça sent le bois mouillé. Probablement au fond d'un bois, si j'en crois les bruits autour de moi. Et puis, il faut bien que je sois dans un endroit isolé, pour que personne n'ai capté cette foutue chanson qui tourne en boucle. Depuis combien de temps suis-je là ? J'essaye de me concentrer. Deux jours, tout au plus. Deux jours. Il garde ses victimes enfermées une semaine. J'ai encore cinq jours devant moi. Gibbs, Clark et les autres vont me trouver … J'ai confiance en eux. Je vais m'en sortir.
« Eh McCorner, viens voir, celui-là devrait t'intéresser ! » J'arque un sourcil et me rend dans la salle de réunion, observant rapidement les clichés placardés sur le panneau d'affichage. Je souffle. « Un violeur ? » Je demande. Depuis que j'ai intégré l'équipe il y a six ans, mes collègues ont eut le temps de voir que là où j'étais la plus acharnée, c'est quand les enquêtes impliquaient des pédophiles ou des violeurs. Je m'assois sur le bord de la table, croisant les bras. « Plus complexe que ça ! » Souffle Milie, plissant le nez. « Il enlève ses victimes, toujours du même type … De race blanche, la trentaine, brune. Il les garde captives sept jours, avant de les tuer. » Je me lève, allant observer les photos. Des femmes, six. Le mot salope gravée sur leur ventre, la bouche et le vagin cousus. J'inspire, secouant la tête. « D'après les examens, il ne pénètre jamais ses victimes. Des résidus de sperme ont été retrouvés dans la bouche et sur le corps des victimes. Il les forcerait donc à lui faire des fellations, et il est probable qu'il se masturbe sur elles. » Je réprime un frisson de dégoût. Dans ce métier, j'ai appris à ne pas me laisser dépasser par mon ressenti, sinon j'aurais plus d'une fois tué les ordures que j'ai rencontré au cours de ma carrière d'une balle dans la tête. « C'est un psychopathe sexuel. » Je souffle. « Obsédé par l'idée d'un contrôle absolu, aucune culpabilité, aucun remords, à coup sûr. Il considère ses victimes comme des objets, dont il peut disposer. » J'incline la tête. Sa dernière victime vient d'être retrouvée. « L'affaire est à nous. On va le choper. »
Entrez dans la danse, voyez comme on danse ... Quatre jours. Quatres jours … Ou cinq ? Je ne sais plus depuis combien de temps je suis là. Je sens que mes forces, physiques et mentales, m'abandonnent. Je ne sais plus … Des fois, il vient. Il me fourre son pénis dans la bouche, se répand sur moi. Je ne pleure jamais, ne le supplie jamais d'arrêter. Aucun mots ne franchit mes lèvres, aucun sons, je ne lui ferais pas ce plaisir. Mes collègues vont me retrouver, ils vont … Je ne sais pas. Je ne sais plus. Dans deux jours, je serais morte. Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez. J'entends la porte s'ouvrir, et je frémis. Ses pas se rapprochent de moi, sa main vient effleurer ma joue. Je serre les dents, fermant les yeux bien que je ne vois déjà rien à cause du bandeau sur mon visage. Et puis l'enfer recommence.
Visage entre les mains, je fixe les photos, les pistes qui s'offrent à moi, clignant des yeux. Une semaine. Une semaine que l'on traque ce foutu psychopathe sexuel, et ça ne mène à rien. Ce type est insaisissable, un vrai fantôme, et il se plaît à se foutre de nous en plus. Depuis que l'enquête nous a été confié, il s'amuse à nous envoyer des lettres, des photos de chacun de nous prises à notre insu … Il nous surveille, nous épie, et ça me rend folle. « McCorner, rentre chez toi. » Je sursaute alors que Gibbs s'appuie contre l'encadrement de la porte. Je relève les yeux vers lui, ouvrant la bouche. « Non. Tu rentres te reposer, c'est tout. Ce n'est pas ce soir, et dans ton état de fatigue, que tu trouveras quoi que ce soit de plus. » Je soupire, il a raison, je le sais. Je finis par abdiquer, et me lève, refermant les dossiers. J'étouffe un bâillement. « Est-ce qu'on finira par l'avoir, Gibbs ? » Je murmure en passant devant lui. Il pose sa main sur mon épaule, dans une légère pression paternelle. « On fera tout pour. Et … Fais attention à toi Cassandre, d'accord ? » Je lève les yeux au ciel. Depuis que ce fou furieux a commencé à nous narguer, Gibbs s'inquiète pour tout le monde mais encore plus pour moi … Parce qu'il est rapidement apparu que je correspondais à la victime parfaite. J'ai 29 ans, quasiment la trentaine donc, brune … Comme la moitié de la population, en soit, mais Gibbs fait preuve d'un paternalisme effarant. « Vous en faîtes pas. J'ai toujours mon flingue sur moi ! » Je lance, avec un léger sourire, avant de m'en aller.
(...)
J'enfile mes baskets, avant de nouer mes cheveux en queue de cheval. Il est à peine 5h30 du matin, mais j'ai besoin d'aller courir, comme tous les jours. Mon footing quotidien. Je mets mes écouteurs, démarre mon Ipod que je glisse dans ma poche, ainsi que mes clefs une fois que j'ai verrouillé la porte de mon appartement. Après une grande inspiration, je me mets à courir, en petites foulées. Le footing a toujours été un de mes … Je ne sais pas. C'est vital pour moi, depuis toujours. Quand j'étais jeune, c'était un moyen d'échapper à la pression de mes parents. Pendant ces moments là, je m'imaginais loin de ma ville natale, Southport. Je n'ai jamais aimé le fait d'être née dans une petite ville. Ce n'était pas pour moi, j'étais trop … Pas assez conventionnelle pour la ville. Alors dès que j'ai pu, j'ai demandé mon émancipation. J'avais 17 ans, et je suis partie, tout simplement, pour New-York. Aujourd'hui, j'ai la vie que je voulais. Je suis au FBI, profiler et même si ma vie amoureuse est vide, je ne m'en plains pas. Quand on fait un métier comme le mien, avoir une vie sentimentale est assez compliqué. J'accélère ma foulée, tournant au coin de la rue pour entrer dans le petit parc, désert à cette heure là. Mais malgré ma course, malgré ma musique, je ne me sens pas aussi rassurée que d'ordinaire. J'ai un pressentiment, quelque chose qui me tiraille le cœur. J'ai à peine le temps de me retourner qu'on me frappe violemment à la tempe. Je m'effondre sur le sol, alors que, dans le flou de ma vision, je vois un homme se pencher sur moi et m'appliquer un mouchoir de chloroforme sur le visage. Je sais. Je sais que c'est lui. Et qu'il s'est montré plus malin que nous tous. Que Gibbs avait raison … Il m'a observé. J'ai toujours mon flingue, je suis toujours sur mes gardes. Sauf quand je fais mon footing. Et il le savait … Je suis sa prochaine victime.
Nous n'irons plus au bois ... Cette chanson me donne envie de vomir. Je me sens trembler, alors que mes yeux se remplissent de larmes. Mes barrières mentales sont en train de céder, je suis incapable de lutter plus longtemps. De toute façon, je vais mourir. Il est certain que je vais mourir. Il m'a enlevé le bandeau sur les yeux, et je me retrouve menottée au lit, un bâillon dans la bouche. Je tire sur mes liens, mais c'est peine perdue … Je ne comprends pas. Il tue ses victimes au bout de sept jours. Ca ne fait que six … Pour un jour de moins, quelle importance ? La porte s'ouvre, et je le vois entrer. Instinctivement, je ferme les yeux avant de les rouvrir, décidée. S'il doit me tuer, je veux qu'il me regarde droit dans les yeux. Je n'ai pas peur de lui, du moins je veux lui faire croire. Mon regard se plante dans le sien. Il semble stressé, nerveux, quelque chose qui n'est pas dans ses habitudes. « Ils vont venir, ils vont venir … Je dois me débarrasser de toi avant, je dois ... » Ils ? Je ne comprends pas, mais une chose est sûre, je ne le supplierais pas de m'épargner. Je le vois saisir un poignard et je me fige. Il ne respecte pas son schéma habituel … Il se rapproche de moi, et je garde mes yeux braqués sur lui. Je ne cillerais pas. Il lève le bras et … « FBI ! » La porte saute, le faisant sursauter, moi également. Le soulagement envahit brutalement mon corps, faisant retomber toute la pression, et je me sens trembler violemment alors que Clark se jette sur l'homme. Gibbs se rapproche de moi, me détachant et je me serre instinctivement contre lui. « Il … Je … Vous aviez raison, j'aurais dû … Pardon. Pardon .. » Je souffle, en sanglotant. Gibbs me caresse les cheveux, embrasse ma tempe. « Ssht. C'est fini. C'est fini. Je suis là, nous sommes là. C'est fini. »
« McCorner ... » Je lève une main en direction de Clark. « Ecoute Clark. Je t'apprécie, mais je vais bien d'accord ? Ca fait un mois … Un mois que tout ça est arrivé et … Regarde moi, ça va non ? » Je réponds, en plantant mon regard dans le sien. Je sais qu'ils s'inquiètent tous, d'autant plus depuis que j'ai refusé qu'on me mette en repos, et de voir un psychologue. Je n'ai pas besoin de parler de ce qui est arrivé, je peux très bien passer par dessus ça toute seule. Après tout, je suis en vie, et cette pourriture est en prison. Je le préférerais mort, mais tant qu'il ne peut plus faire de mal et qu'il croupit le reste de sa vie, je peux m'en accommoder. Clark soupire. « Très bien. Tu viens, Gibbs nous attends. » Je hoche la tête et me lève de mon bureau, me rendant dans la salle de réunion. Je les laisse parler de la nouvelle enquête qui nous a été donné, sans réellement écouter. Je me contente de faire tourner mon stylo entre mes doigts, fixant d'un air abstrait un point en face de moi. Jusqu'à ce que … « Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés ... » Je sors brusquement de ma torpeur, mon stylo s'écrasant sur le sol. Mon regard se braque sur le portable d'où sort la musique, alors que les battements de mon cœur s'accélère. « Qu'est ce que … ? » Mes mains se mettent à trembler, sans que je ne le contrôle, et je me lève de mon siège pour reculer. « Arrêtez ça. ARRÊTEZ CETTE MUSIQUE ! » Je crie, alors que j'éclate brutalement en sanglots, me laissant glisser le long du mur. J'enfonce mes ongles dans les paumes de mes mains, me balançant frénétiquement d'avant en arrière. « Stop, stop ... » Je supplie, en sanglotant, incapable de m'arrêter. La musique cesse enfin, et je sens une main se poser sur mon épaule, main que je repousse brutalement dans un cri. Instinctivement, je sors mon flingue, que je braque sur la personne. Clark. Qui lève les mains. « Ca va toujours ? » Demande t'il, alors que je recommence à trembler. « Je ... » Je lâche mon arme, plaquant une main sur ma bouche. « Je suis désolée … Je suis désolée ... » Je murmure. Gibbs se rapproche de moi, passant un bras autour de mes épaules. « Tu as besoin de repos. De t'éloigner de tout ça quelques temps. Tu as besoin d'aide, Cassandre. Ca va aller … Mais pour l'instant, tu dois t'éloigner. »
Rétrogradée à simple officier de police. Mutée à Southport -ironie du sort. Voilà où en est ma vie, maintenant. Un mois, depuis mi-juin, que je suis revenue dans ma ville natale. Je ne sais pas si ça va ou non. Je me contente d'évoluer, de ré-apprendre à vivre. Gibbs a sûrement mis le shériff et son équipe au courant de l'histoire, mais ça n'a aucune importance. J'aimerais juste oublier.
CASSANDRE ✖ and it burns in my chest: i'm homeless.